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Neige de culture et SNOMAX™ : quels impacts sur l’environnement ?


Deux équipes de recherche du Cemagref et de l’université de Turin ont été sollicitées pour savoir si la neige de culture produite à partir d’une protéine extraite d’une bactérie avait un impact sur l’environnement. S’il n’y a pas de risque de contamination du produit et de la neige avec les bactéries utilisées dans le process de fabrication, les recherches ont révélé que la qualité de l’eau devait être assurée pour garantir l’innocuité de la neige.

Depuis 20 ans, les chutes de neige se raréfient et de nombreuses stations de ski sont amenées à utiliser de la neige de culture pour assurer un bon enneigement de leurs pistes. Parmi les avancées technologiques de ces dernières années, une nouvelle méthode permet de produire plus de neige et de meilleure qualité. Un additif, une protéine cryogène, permet ainsi de fabriquer de la neige même s’il ne fait pas assez froid pour utiliser les canons à neige. Cette molécule permet d’accélérer la cristallisation de l’eau. Elle démarre alors 2 à 3°C au-dessus de la température habituelle. En outre, cette protéine permet de réduire les quantités d’eau et d’énergie nécessaires pour fabriquer la neige artificielle. Pourtant, utiliser cette protéine dans le milieu naturel suscite des polémiques car elle provient d’une bactérie. Elle est autorisée dans certains pays mais interdite ou réglementée dans d’autres. Deux équipes de recherche du Cemagref à Grenoble et de l’université de Turin en Italie se sont associées afin d’étudier les impacts de ce produit sur l’environnement à la demande d’exploitants de stations de ski et du fabricant du produit.
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