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TIC en Afrique centrale : le Camerounais Armand Claude Abanda fait le plaidoyer de la formation inclusive au Forum des Chaires UNESCO à Addis-Abeba (Éthiopie)


«Promouvoir l'égalité des sexes dans et par l’enseignement des sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM) : exemple du projet un Million de jeunes, d’enfants et de femmes (MIJEF) pour l’émergence à l’horizon 2035». C’est le titre de l’exposé présenté par le Camerounais titulaire de la Chaire UNESCO d’Afrique centrale ACCES-TIC (Chaire ACCES-TIC), Armand Claude Abanda, le 02 octobre 2024 à Addis-Abeba (Éthiopie). À la faveur du Forum des Chaires et partenaires de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) sous le thème : «Transformer les savoirs pour l’avenir de l’Afrique», du 30 septembre au 2 octobre.

Faisant partie des responsables et experts de près de 1000 Chaires de l’UNESCO à travers la planète, Armand Claude Abanda, par ailleurs Représentant-résident de l’Institut africain d’informatique (IAI) du Cameroun/Centre d’excellence technologique Paul Biya a suffisamment édifié les participants de la rencontre de la capitale éthiopienne.

«Le droit à l’éducation est fondamental pour le développement humain, social et économique. Il constitue un élément clé pour atteindre une paix et un développement durables», a-t-il introduit son propos.

Ayant fait la formation professionnelle inclusive aux technologies de l’information et de la communication (TIC) son cheval de bataille, depuis des dizaines d’années, le titulaire de la Chaire ACCES-TIC va s’attarder aux nombreux défis actuels qui interpellent la société, notamment la sous-représentation des femmes dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) en Afrique.

À cet effet, il cite, entre autres, les préjugés, l’insuffisance d’accès des femmes aux programmes STIM, en raison des facteurs socio-économiques, l'absence de modèles féminins réussis dans ces domaines cruciaux, la discrimination et la nécessité de l’usage des TIC pour éliminer les obstacles liés au genre.

Pour marquer les esprits, il va puiser dans le précieux projet MIJEF 2035 qu’il implémente depuis le 13 mars 2015, sous le très haut parrainage de la première Dame du Cameroun, Chantal Biya. Grâce à ce projet citoyen, 895 355 jeunes, femmes et enfants ont déjà été formés à l’accès aux TIC au Cameroun. De nombreuses populations, sans discrimination aucune, peuvent se targuer d’avoir aujourd’hui la maîtrise des TIC (Microsoft Word, Excel, PowerPoint, Internet, réseaux sociaux, maintenance informatique, et initiation à l’entrepreneuriat et à la citoyenneté). Des modules de formation qui, selon les observateurs avisés, apportent une réelle autonomisation et l’auto-emploi aux heureux bénéficiaires, à travers le triangle national.

En partenariat avec des universités et établissements d’enseignement supérieur aux plans national et international, depuis 2023, la Chaire UNESCO d’Afrique centrale ACCES-TIC portée par l’IAI-Cameroun offre des cursus de formation pour le programme de Licence et Master en lien avec les TIC. D’après son titulaire, elle a pour objectif «la promotion d’un système intégré de recherche, d’enseignement, de formation».

Et pour une transformation effective des savoirs pour l’avenir du continent noir, le Camerounais recommande aux gouvernants et leaders sociopolitiques de : renforcer la place des TIC en mettant sur la formation de la jeune fille dès le cycle primaire, promouvoir des modèles féminins inspirants dans les STIM et favoriser l'accès des femmes aux formations et aux carrières STIM.

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