Depuis le 1er avril 2019 au Nouveau-Brunswick, nous payons une nouvelle taxe fédérale sur l’essence et le mazout domestique. En effet, la taxe fédérale sur le carbone est appliquée à tous combustibles fossiles vendus dans notre province, y compris l’essence, le diesel, le gaz naturel, le propane et tous les mazouts domestiques. Cette taxe est imposée aux sociétés de production et de distribution de combustible, et les coûts sont ainsi répercutés sur les consommateurs finaux. Cette taxe sur le Carbone augmentera chaque année jusqu’en 2022, ce qui implique que la population néo-brunswickoise paiera la taxe sur l’essence la plus élevée au Canada.
Depuis qu’elle a été mise en place, cette taxe a de nombreux détracteurs dans notre province. Le gouvernement actuel a tout fait pour la contester, mais au final elle est toujours en place. Aujourd’hui, la nouvelle ligne de bataille de notre gouvernement est de proposer une solution alternative à la taxe fédérale. Cette stratégie avait déjà été utilisée par le passé, mais Ottawa avait rejeté les propositions faites par notre gouvernement.
Pour monter cette nouvelle proposition, le gouvernement progressiste-conservateur de Blaine Higgs s’est inspiré des gouvernements de Terre-Neuve-et-Labrador et de l’Île-du-Prince-Édouard qui ont mis en place leur propre taxe Carbone approuvée par le gouvernement fédéral.
Selon Jeff Carr, ministre de l’Environnement et des Gouvernements locaux, « si cette proposition est acceptée par le gouvernement fédéral on pourrait avoir une réduction des prix à la pompe dès le 1er avril 2020 »
La taxe Carbone a fait couler beaucoup d’encre au Nouveau-Brunswick depuis sa mise en place. Les environnementalistes de notre province se réjouissent de sa mise en place et ils pensent que c’est une bonne solution pour faire payer les gros pollueurs de notre province. Le gouvernement de M. Higgs quant à lui pense que la taxe fédérale nuit aux Néo-Brunswickois en faisant monter leurs factures d’essence et d’électricité.
Vivement que cette bataille prenne fin et que l’on trouve enfin un compromis qui pourra être accepté par tout le monde. L’enjeu est bien trop élevé parce qu’au final il s’agit de sauver notre belle planète !
Source : gnb.ca