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Retour sur le rôle de la France au Sommet Climat 2019


Chaque année l'Assemblée Générale des Nations-Unies ouvre un nouveau rassemblement mondial sur la question climatique. En effet, cet organe des Nations-Unies réunit 193 États, l'occasion de débattre sur des questions épineuses et d'adopter enfin des objectifs claires, précis, et réalisables. En décembre dernier, c'était la Conférence des Nations-Unis pour le Changement Climatique, la COP24 qui a eu lieu en Pologne, où un manuel de mise en œuvre de l'accord de Paris a été adopté.

La place positive de la France sur la scène internationale concernant le changement climatique reste emblématique. En effet, l'Accord de Paris de 2015 reste le premier accord international à rassembler 184 pays et l'Union Européenne. Un record en la matière !

L’objectif du Sommet, selon le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, est d’intensifier l’action climatique et d’accroître ses moyens de financement, en proposant notamment des moyens de mise en œuvre aux pays en développement, conformément aux engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris.

Ainsi, quelle place la France a occupé lors du Sommet Climat 2019 ?

Le Président de la République avait un double objectifs lors de ce sommet. Il devait, premièrement, consolider sa position internationale en tant que « défenseur de la planète » acquis lors de la Réunion du G7, où il a organisé une session de travail consacré au thème du climat, de la biodiversité et des océans. Deuxièmement, il avait le rôle de médiateur car la question climatique se heurte à d'autre tensions géopolitiques, tel que la question de l'engagement du Brésil, des États-Unis, de l'Iran, et bien d'autre.

L'un des projets portés par le Président de la République est la valorisation financière du Fonds vert pour le Climat. C'est un mécanisme onusien permettant le transfert de fonds des pays riches aux pays les plus vulnérables, afin de financer des projets de lutte contre le changement climatique. La France a ainsi versé 1,5 milliard de dollars sur 7 milliards au total.

Le Président de la République a ainsi déclaré « on ne peut pas laisser notre jeunesse passer tous ses vendredis à manifester pour le climat et simplement lui répondre « tout va bien, on fait tout bien ». Nous sommes encore loin du compte » ; puis « On doit rentrer dans une forme d’action collective. Je préfère que tous les vendredis on fasse de grandes opérations de ramassage sur les rivières ou les plages corses.»

Ce Sommet a été l'occasion pour la France de porter son objectif climatique et son ambition d'une action collectif au niveau nationale et surtout européenne. En effet, Le président français a tenté d'engager l'Union Européenne dans une neutralité carbone, mais cette initiative a été bloquée par la Pologne.

La France n'était pas la seule convaincu par l'inaction climatique des États, en effet, la société civile dans son ensemble, représenté en quelque sorte par l'emblématique Greta Thunberg, a déposé une plainte pour dénoncer l'inaction climatique des dirigeants contre cinq pays tel que la France.

 [MOGED]



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