Un nouveau projet Interreg North West Europe.
Le projet d’innovation D2Grids vise à développer un standard de boucles locales énergétiques de 5e génération (5G DHC) en Europe du Nord-Ouest. Il s’agit de réseaux énergétiques intelligents s’appuyant sur une boucle locale basse température et des productions d’électricité locales renouvelables, qui grâce à des pompes à chaleur situées chez les utilisateurs, permet l’échange d’énergies, où les flux sont induits par la demande pour des besoins de chaud ou de froid. Ce concept permet la récupération de froid ou de chaud émis par des supermarchés, des datacenters, des usines, des bureaux, ou des logements et d’optimiser la valorisation locale de sources d’énergies renouvelables. « Notre modèle énergétique évolue et il va se réinventer sur nos territoires. D’un modèle traditionnel vertical, notre système énergétique évolue vers un modèle circulaire de boucles énergétiques locales multi énergies (chaleur, froid, électricité) avec une part de plus en plus importante des énergies renouvelables. », explique Sébastien Delpont, de Greenflex.
Ce projet D2Grids vise à développer et promouvoir, à l’échelle européenne et en lien avec tous les acteurs de l’écosystème que l’approche intéressera, un standard de boucle énergétique avec une approche intégrée : chaleur / froid / électricité et efficacité / stockage / effacement / production. Les besoins ou gisements de chaleur fatale, de froid ou d’électricité renouvelable à proximité seront désormais anticipés pour optimiser ces boucles locales. De la même façon, les logiques d’autoconsommation collective locale seront optimisées en intégrant de façon large les besoins de chaud et de froid, les capacités de stockage ou de flexibilité thermique ou électrique associées.
L’objectif étant de maximiser la part des énergies renouvelables dans ces boucles énergétiques locales, via :
Au-delà des démonstrateurs, seront mis en œuvre :
Cinq sites pilotes situés à Paris-Saclay (FR), Bochum (GE), Brunssum (NL), Glasgow et Nottingham (RoyaumeUni) développeront de telles boucles énergétiques. Ce projet de 20 millions d’euros, est financé par les fonds Interreg North West Europe à hauteur de 60% du budget total, soit 11,6 millions d’euros. Ces trois années de collaboration intense entre partenaires européens vont permettre de déployer plus largement ces technologies.
En tant que partenaire communication dans ce projet, Construction21 mettra en œuvre une stratégie de communication multicanal (newsletter, réseaux sociaux, communautés en ligne, vidéos). Tout en diffusant les actualités du projet, Construction 21 diffusera des informations sur les réseaux urbains de chaleur et de froid, créant ainsi une communauté d’intérêts autour du projet. Sensibiliser et accroître les connaissances des professionnels sur cette nouvelle technologie contribuera ainsi à son adoption. Les visites de sites pilotes présenteront les résultats du projet et amorceront la phase de commercialisation.
Le déploiement de cette approche – stimulé par la coopération transnationale – vise à permettre une réduction des coûts des solutions associées de 10 à 20 %. VITO en Belgique travaillera à l’industrialisation du concept et l’évaluation des résultats. Mijnwater connectera des milliers de logements sociaux lors de leur rénovation. Des développements similaires seront étudiés à Parkstad Limburg, en France, en Flandre, dans la Ruhr, en Écosse et dans les Midlands. Des programmes de formation seront mis en place par Open University. Asper-IM contribuera à intégrer dans ces projets une vision investisseur. Construction 21 coordonnera toute la communication du projet. La candidature de ce projet a été préparée et pilotée par EUQuest à Heerlen et par Grants Europe Consulting à Budapest
Source : Communiqué de presse du 15 mai 2019