1- L’étude du marché d’exécution des travaux de la commune de Mbengwi (Nord-Ouest) par la maîtrise d’ouvrage (le Réseau des femmes élues locales d’Afrique, antenne du Cameroun, en abrégé REFELA-Cam), le seul infructueux à ce jour pour cause d’insécurité entretenue par les groupes sécessionnistes.
2- L’utilisation des reliquats sur les marchés de travaux pour abonder l’investissement physique dans chaque ville bénéficiaire du projet, via des avenants ou des procédures d’appel d’offres restreintes.
3- L’utilisation des cofinancements prévisionnels des 5 villes (Afanloum, Angossas, Mayo Oulo, Mbengwi et Mintom) de la phase 2, directement au niveau du pays, par un compte consacré à l’éclairage publique solaire et à sa pérennisation.
4- La validation du schéma de maintenance proposé et le lancement au 1er semestre 2019 des différents achats pour l’outillage.
5- le renforcement de la formation des techniciens à travers l’organisation d’une 1ère formation conjointe, à laquelle prendront part les représentants des 7 villes (Bangangté et Fokoué, plus les 5 susmentionnées) bénéficiaires du projet.
6- La poursuite de la mise en œuvre du projet dans une logique de mutualisation des ressources et notamment dans le partage des connaissances entre les villes et le suivi-contrôle des travaux.
7- Le démarrage en 2019 du travail de diagnostic et élargissement pour la phase 3 du programme.
8- L’adoption (comme référence) d’un budget qui reflète la réalité des engagements et prévisions à ce jour et simplifié dans sa présentation.
Voilà les 08 résolutions et recommandations prises par des femmes maires et des partenaires techniques et financiers internationaux (l’Association internationale des maires francophones, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, la Fondation Véolia et l’assistant technique international) au terme des travaux du 2è Comité de pilotage (COPIL) international du projet ‘’Femmes et énergie durable : appui au REFELA-Cam’’, le 14 décembre 2018 à Yaoundé (capitale du Cameroun). Placés sous le haut patronage du ministre de la Décentralisation et du Développement local (MINDDEVEL), les travaux du 2è COPIL international du projet axé sur l’approvisionnement des communes camerounaises dirigées par des femmes maires en énergie solaire ont été ouverts par Pierre Narcisse Massoma Billé, Directeur en charge des énergies renouvelables au ministère de l’Eau et de l’Énergie (MINEE). En présence de Nicolas Frelot, Arianna Ardesi, Muriel Desgeorges, Dominique Boizeau, respectivement représentants de l’ambassadeur de France au Cameroun, l’Aimf, l’Ademe et de la Fondation Véolia. Et de l’assistant technique international, Babakar Ndiaye.
Ce fut l’occasion pour la présidente du REFELA-Cam et porteuse dudit projet, Célestine Ketcha Courtès (maire de Bangangté), de présenter l’historique du projet. Avant d’amorcer l’évaluation et le bilan des travaux de la phase 1, la maintenance, la gestion financière, les obstacles rencontrées, l’évaluation de la phase 2 ainsi que les perspectives pour la phase 3. Un conclave qui intervient un jour après la réception des ouvrages de Bangangté (une centrale solaire et 81 lampadaires solaires photovoltaïques) et de Fokoué (40 lampadaires solaires photovoltaïques) dans la région de l’Ouest.
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