Le Tchad affiche un taux d'électrification de moins 10%, une grosse carence sur les questions énergétiques. Face à cela, le pays vient d’entamer une phase de renouveau économique profitable aux énergies renouvelables en deux points majeurs.
Faire bondir l’accès à l’électricité
Au courant du mois d'août, l'ensemble des acteurs du secteur a ainsi validé une lettre de politique énergétique qui fixe des objectifs clairs en la matière. D'ici 2030, le Tchad espère atteindre un taux d'accès à l'électricité de 53% sur tout le territoire et de 20% à l'échelle rurale. La part des énergies renouvelables devrait également être portée à 20% du mix énergétique.
Cette feuille de route s'accompagne de mesures législatives favorisant la libéralisation progressive du secteur. Jusqu'à présent, la Société Nationale d'Électricité (SNE) disposait d'un monopole d'État. Désormais, des opérateurs privés vont pouvoir bénéficier de licences d'exploitation, de transport et de distribution d'électricité afin d'investir dans le pays.
Des projets solaires sur les rails
Différents projets dans les domaines des énergies renouvelables viennent par ailleurs d'être lancés. Parmi eux, on trouve une centrale solaire de 32 MW, entièrement financée par la Banque Africaine de Développement et installée au cœur de la capitale N'Djamena. Début 2018, le Tchad a également annoncé le déploiement d'un vaste programme de 23 millions de dollars, cofinancé avec la Banque islamique de développement et l'Office national d'électricité et d'eau du Maroc, visant à fournir une électricité fiable aux zones rurales.
Source de l'article: Afrique La Tribune
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