Par Andréanne Brazeau, agente de communication et logistique chez ENvironnement JEUnesse
C’est le 9 octobre 2018 que Greenpeace Canada dévoilait son rapport international d’enquêtes de marques, permettant d’identifier les compagnies les plus pollueuses en ce qui a trait au plastique. Dans ce rapport, ce sont les déchets plastiques des multinationales The Coca-Cola Company, PepsiCo et Nestlé qui ont été identifiés en plus grand nombre lors du nettoyage de 239 plages dans 42 pays lors de la Journée internationale du nettoyage le 15 septembre dernier.
46% des déchets plastiques dont les marques ont pu être identifiées sont attribuables aux multinationales Nestlé, Tim Hortons PepsiCo, The Coca-Cola Company et McDonald’s qui forment le top 5 des entreprises les plus polluantes au Canada.
Les emballages de nourriture, les bouteilles, les tasses, les bouchons et les sacs d’emplettes sont les types de produits plastiques qui ont été le plus souvent trouvés. Les résultats canadiens permettent de conclure que bien qu’un produit soit recyclable, il peut tout de même se retrouver sur une plage ou dans les cours d’eau.
À travers sa campagne Libérons-nous du plastique, Greenpeace a pour objectif rendre le plastique aussi tabou que la cigarette. L’organisme incite les multinationales à se départir du plastique jetable et d’éliminer graduellement leur production de plastique à usage unique, d’investir dans des systèmes de livraison basés sur des modèles de récupération et de réutilisation et d’assumer la responsabilités de l’entièreté du cycle de vie de leurs produits, emballages compris, face à la pollution plastique des océans qu’ils perpétuent.
Une trousse de sept actions à réaliser pour agir à la source du problème a d’ailleurs été mise sur pied par Greenpeace. Elle propose des outils, des conseils et des ressources pour aider les citoyen(ne)s à approcher les supermarchés, les commerçant(e)s ou les élu(e)s.
Crédit photo : Jilsun Tiu pour Greenpeace
L'initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques a pour objectif de sensibiliser les jeunes francophones aux changements climatiques. Elle permet également de faire connaître les actions et l’engagement de la jeunesse francophone pour lutter contre les changements climatiques sous la forme d’une série d’articles.
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