A l’occasion d’un side-event tenu au Pavillon Maroc à la COP22, des chercheurs venus du Maroc, de Tunisie et d’Amérique du Sud ont examiné le nexus complexe entre changement climatique et migration, affirmant que les recherches académiques devraient avoir un impact sur les politiques.
« Le but de la recherche sur le changement climatique et les migrations est d’influencer les politiques afin de parvenir à des résultats concrets », a dit M. Mamadou Ndongo Dime de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal.
Les autres participants ont creusé la question de la migration en tant qu’extrême vulnérabilité aux conséquences du changement climatique en Afrique et ont insisté sur la nécessité de financer la recherche interdisciplinaire sur ce phénomène.
Durant l’événement, le chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Mme Ana Fonseca, a affirmé que le continent africain subit sans commune mesure les effets du changement climatique, appelant à plus de soutien pour les études sur les conséquences des facteurs environnementaux sur la migration au sein du continent.
De son côté, M. Abdelkarim Daoud, professeur de géographie à l’Université de Sfax en Tunisie a insisté sur la nécessité d’une meilleure compréhension des conséquences du changement climatique sur la migration en Afrique, à travers une recherche coordonnée à l’échelle internationale.
Ce side-event était co-organisé par le Conseil national des droits de l’homme du Maroc et par l’Organisation internationale pour les migrations, en partenariat avec le Réseau sud-américain sur les migrations et l’espace (RESAMA) et l’Université Gaston Berger.
Communiqué de la COP22 (856 hits)