Par Jean-François Guillemoles
Sur fond de changement climatique, de transition énergétique et de COP 21, on cherche plus que jamais les composants du mix énergétique qui soient peu polluants, bon marché, peu émetteurs de gaz à effet de serre, abondants, sûrs dans l’utilisation, disponibles à la demande, ubiquitaires, rapidement déployables et ayant une faible empreinte territoriale et environnementale. L’énergie solaire, dans sa version actuelle, ne répond pas encore à tous ces critères.
Le problème avec l’énergie photovoltaïque, entend-on, est que le soleil disparaît derrière les nuages et rend la production d’électricité intermittente et aléatoire. Mais pour peu que l’on soit au-dessus du couvercle nuageux, le soleil rayonne en permanence tant qu’il fait jour. A 6 km d’altitude, en n’importe quel point du globe, il n’y a que rarement des nuages et à 20 km, il n’y en a plus du tout. Là-haut, pas d’ombre et peu de diffusion des rayons du soleil par l’atmosphère : la lumière arrive en droite ligne du soleil. Ce que le ciel perd de bleu se retrouve dans l’intensité de l’illumination directe : la concentration solaire permet en effet des schémas de conversion, et donc des rendements, beaucoup plus efficaces.
Journal du CNRS
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