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La prise en compte de la dimension culturelle dans la gestion de l’eau, notamment les eaux souterraine


Le 9 décembre 2010
Maison de l'UNESCO (Salle XI)
7 Place de Fontenoy - 75007 - Paris
(Métro Ségur ou Cambronne)

Cette conférence-débat, bilingue Français/Anglais, s'inscrit dans le prolongement direct de la conférence internationale de l'UNESCO, des 6, 7 et 8 décembre 2010, sur les aquifères transfrontaliers. A cette occasion, l'Académie de l'Eau présentera le guide méthodologique, intitulé " Vers une gestion concertée des systèmes aquifères transfrontaliers ", qu'à la demande de l'Agence Française de Développement, elle a réalisé en partenariat avec l'UNESCO, le BRGM et l'Office International de l'Eau.

La journée " Eau et Culture " du 9 décembre 2010, à l'UNESCO, portant sur la prise en compte de la dimension culturelle dans la gestion de l'eau, notamment les eaux souterraines, se situe à la convergence de ces deux importantes démarches que l'Académie de l'Eau mène avec persévérance, en étroite collaboration avec l'UNESCO, depuis une dizaine d'années. Sources d'eau douce d'une importance vitale de plus en plus reconnue à l'échelle mondiale, les systèmes aquifères s'étendent dans les trois dimensions du sous-sol et sont très intimement liés au territoire et aux habitants qu'y vivent.

Plus encore que pour les eaux de surface, l'exploitation et la préservation des eaux souterraines est, de tout temps et en tout lieu, un reflet significatif de la culture des populations considérées. Il importe particulièrement de rendre visible ces interactions culturelles avec les eaux souterraines, qui s'expriment, entre autres, dans les droits coutumiers qui gèrent le partage de l'eau en communauté et les techniques anciennes qui peuvent protéger la ressource de la surexploitation, ainsi que dans les diverses valorisations culturelles qui en instaurent le respect.

C'est souvent une combinaison de l'oubli ou l'abandon de ces liens vitaux et le manque de répercussions directement visibles en cas d'abus des ressources en eaux souterraines qui ont conduit à des pratiques non-viables. La réhabilitation et l'adaptation de certaines pratiques traditionnelles d'exploitation des eaux souterraines, comme des qanats ou foggara, peuvent aujourd'hui contribuer à solutionner aussi bien des problèmes cruciaux d'approvisionnement que du développement local.

Cette conférence-débat du 9 décembre 2010 à la Maison de l'UNESCO ouvre un cycle de rencontres d'écoute et d'échange d'expériences, de partage de savoirs et de dialogue, que l'Académie de l'Eau propose d'organiser chaque année autour d'un thème différent illustrant les relations, étroites et réciproques, entre la gestion de l'eau et la diversité culturelle. Ce cycle de conférences-débats s'inscrit dans la perspective du 6ème Forum Mondial de l'Eau que la France et la Ville de Marseille accueilleront en mars 2012, et du Sommet international " Rio + 20 " prévu quelques mois plus tard.

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