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Faire face à la pénurie d’eau au Moyen-Orient et en Afrique du Nord


En Jordanie, les réservoirs d’eau installés sur le toit des habitations à Amman sont un élément qui fait pour ainsi dire partie du paysage. Une nécessité aussi, puisque le service d’eau courante y est assuré deux heures par jour seulement.

Au Yémen, la population ne consomme que 2 % de la ration d’eau qui est celle du commun des mortels dans d’autres parties du monde. Le pays tire l’essentiel de ses ressources des nappes phréatiques, lesquelles s’épuisent à un rythme rapide.

À l’échelon de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), la Jordanie et le Yémen sont les deux pays le plus sérieusement exposés aux pénuries d’eau. Mais on n’a pas besoin d’être un spécialiste pour savoir que l’eau, dans toute cette région, est une commodité rare.

Cela ne veut pourtant pas dire que les pays soient inéluctablement voués à des lendemains difficiles, fait observer la Banque mondiale dans un nouveau rapport, son premier sur le sujet depuis dix ans, intitulé Obtenir le meilleur parti des ressources rares : Une meilleure gouvernance pour une meilleure gestion de l’eau au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Selon ce rapport, ils ont les moyens de faire face s’ils modifient certaines de leurs politiques qui favorisent l’exploitation non rationnelle des sols et la surexploitation des ressources en eau non renouvelables, la pollution et les atteintes à l’environnement, ainsi que le manque d’entretien des infrastructures.
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