Tout récemment, l’usage des sacs de plastique a fait l’objet d’un point lors du G7 à Charlevoix, bien que les participants ne soient pas parvenus à une entente commune sur la réduction des déchets plastiques.
De ce fait, il n’est plus à prouver l’effet néfaste des sacs de plastique sur la faune marine, caractérisé par des eaux turquoise embourbées de déchets au « continent de plastique » qui flotte sur l’océan Pacifique, phénomène d’ailleurs assez bien documenté sur Internet.
En effet, ces sacs utilisés juste en quelques minutes, mettent plusieurs centaines d’années à se dégrader et sont le plus souvent ingérés par les animaux marins et les oiseaux. De plus, leur dispersion dans l’environnement est favorisée par leur légèreté, finalement il se forme de véritables îles de plastique dans les océans.
Le gouvernement fédéral estime que plus de 150 millions de tonnes de résidus de plastique se trouvent dans tous les océans de la planète, une masse qui pourrait dépasser celle des poissons d’ici 2050.
Toutefois, de plus en plus de municipalités et de pays interdisent la distribution et l’utilisation des sacs de plastique à usage unique. Au Nouveau-Brunswick par exemple, près de 10 000 tonnes de sacs de plastique se retrouvent dans les ordures chaque année. Une bonne partie de ces 10 000 tonnes finit à l’enfouissement, car selon Gary Leblanc, directeur du service de gestion des déchets solides de la Commission de services régionaux de la Péninsule acadienne (CSRPA), il faudrait plus de main d’œuvre pour les trier. Il rajoute qu’il a été demandé à la population de ne pas placer des matières recyclables dans ces sacs, afin de leur alléger la tâche.
Une petite entreprise de Shippagan s’est donnée le défi de détourner la majorité de ces sacs de plastique prédestinés aux sites d’enfouissement en leur donnant une deuxième vie.
Somme toute, il convient de souligner que dans 12 pays d’Afrique, en France et en Italie, l’utilisation des sacs de plastique est déjà règlementée.
Source : Radio Canada, Acadie Nouvelle.