Madame Cathérine OUEDRAOGO, Chargée d’études, représentant le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, a présidé la session de la revue trimestrielle du sous- projet « Demousso Kalan Yiriwa » ou promotion de l’éducation des filles, le vendredi 27 avril 2018 à Ouagadougou. Elle avait à ses côtés la directrice de la promotion de l’Education inclusive des filles et du genre, Rasmata OUEDRAOGO, Dr Seydou BELEMVIRE de l’UNFPA du Fonds des Nations Unies pour la population.
Le projet « Demousso Kalan Yiriwa » (DKY) est un programme du projet SWEDD/Education, pour promouvoir l’Education des Filles au Post-primaire et Secondaire dans les régions des Cascades, du Centre-Nord, de l’Est et du Sahel. Lancé en mai 2017, il est inscrit dans le plan de travail annuel des rencontres périodiques trimestrielles pour présenter l’état d’avancement des activités. Ce projet a permis de former 765 acteurs de l’éducation, de donner des cours d’appui à plus de 7988 Garçons et 4834 filles et aussi d’élaborer 2 référentiels.
Sur les 22 activités programmées au niveau du Plan de travail budgétisé annuel (PTBA-2017), 13 ont été entièrement réalisées, 02 partiellement réalisées et 07 non réalisées, soit un taux d'exécution physique de 59, 09% contre un taux d'exécution financière de 27,32%. Pour ce qui est du bilan de 2018, l’on retiendra qu’au 1er trimestre, sur les 7 activités prévues, aucune activité a été réalisée. En outre, une présentation du voyage d’études sur les espaces sûrs effectué à Zaria au Nigéria a été faite. De cette présentation, l’on retiendra qu’un espace -sûr est un lieu de rencontre pour adolescentes (10-15 ans) choisi par la communauté où on leur apprend à atteindre leur mieux-être dans leur contexte, sous le leadership d’une mentor.
Cette présentation du bilan des activités 2017 et du 1er trimestre de 2018 a permis aux participants, aux PTF de jeter leur regard critique et de formuler des observations et recommandations pour plus d'efficacité dans l'action.
Il a été recommandé d'une part que les activités du 1er trimestre qui n’ont pas été réalisées soient intégrées à celles du deuxième trimestre, et que les activités prévues par les ONG soient prises en compte. D’ autre part, trouver un cadre pour que des activités soient rattachées à des résultats et des indicateurs et prévoir des cibles par trimestre pour les activités qui n’en n’ont pas, afin de permettre de mesurer le progrès. Enfin, faire le point de tous les travaux qui doivent être mis en œuvre par les ONG, et aussi adresser une correspondance au PADS pour demander à ce que l’on puisse les exécuter en attendant que les ONG soient opérationnelles.
Enfin, pour le voyage d’étude, développer une feuille de route, pour lancer définitivement ces espaces-sûrs mais en l’adaptant à notre contexte.