Le Sénégal, à travers sa nouvelle politique énergétique, vise «une parfaite disponibilité des produits, les meilleurs prix et un accès universel aux services modernes», a indiqué, lundi, à Mbour, le Secrétaire général du ministère du Pétrole et des Énergies, Pape Bitèye. Cette perspective s’inscrit dans le respect des principes d’acceptabilité sociale et environnementale, a-t-il souligné, à l’ouverture officielle des travaux d’une session de formation internationale sur la politique et l’économie d’énergie, à l’initiative de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (Ifdd). Selon lui, les ambitions des pouvoirs publics sénégalais telles que déclinées dans le Plan Sénégal émergent (Pse), portent sur la réduction du coût de production de l’électricité, la diversification des sources de production, l’utilisation accrue d’autres sources telles que les énergies renouvelables, le gaz naturel, l’hydro-électrique et le charbon. « Ces ambitions portent également sur l’accélération de l’électrification rurale, pour atteindre l’accès universel en 2025, l’introduction progressive des énergies renouvelables avec l’objectif d’atteindre 30 % de la puissance installée à partir des énergies renouvelables », a soutenu M. Bitèye. Il a aussi évoqué la sécurisation de l’approvisionnement du pays en hydrocarbures, avec la mise en place des conditions de baisse des coûts ainsi que l’amélioration de la qualité des produits de la recherche. « Dans le domaine de la production, une capacité additionnelle de 300 mégawatts (MW), hors importation d’énergie en provenance de la Mauritanie, a été mise en service depuis février 2015, avec la centrale de Boutoute à Ziguinchor », a indiqué M. Bèye. Cela porte à environ 900 MW dont 70 MW de solaire, la puissance totale installée de Senelec, la Société nationale d’électricité du Sénégal, a relevé le Secrétaire général du ministère du Pétrole et des Énergies. « Les récentes découvertes de pétrole et de gaz, combinées au développement fulgurant des énergies renouvelables, permettront de s’affranchir de la tyrannie du pétrole et de baisser drastiquement les coûts de production », a estimé Pape Bitèye. Selon lui, dans le domaine du transport et de la distribution, 357 milliards de FCfa sont à mobiliser d’ici à 2020 pour la mise aux normes et l’extension des réseaux de transport et de distribution de Senelec. (APS)
Source : http://www.lesoleil.sn
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