GIDD : un extrait de l’expérience à La Vallée de Jacmel
À l’occasion du premier festival de clôture de vacances de La Vallée de Jacmel, en date du premier septembre 2017, une activité initiée par l’organisation communautaire dénommée «Tèt Ansanm pou Debloke Lavale»(TANDEL), le Groupe d’Intervention pour le Développement Durable (GIDD) a fait sa première expérience de terrain dans le département du Sud’ Est d’Haïti.
Dans l’idée de sensibiliser les élèves de La Vallée de Jacmel à l’adoption et/ou le maintien de comportements responsables, utile à un équilibre harmonieux entre l’économie, l’écologie et le social, dans leurs activités quotidiennes plus spécifiquement en milieu scolaire, le GIDD a présenté une conférence axée sur la thématique «éducation et développement durable».
D’emblée, face à un public diversifié en majeure partie composé d’élèves, le GIDD a pour premier travail de transformer un lieu d’animation culturelle, fraichement éclairé par la fameuse troupe de dance appelée Etincèle de La Vallée, en un espace de sensibilisation liée au partage de valeurs du développement durable. Notamment des connaissances et pratiques stimulant la prise de conscience de chacun pour un engagement solidaire résultant de la responsabilité citoyenne.
La sensibilisation s’annonce avec la présentation du GIDD à l’assistance par un premier acteur responsable qui du même coup expose le plan d’intervention du groupe. Un plan qui vise d’un côté à faire le jour sur les concepts clés formant la thématique de la conférence à savoir l’éducation et le développement durable; et voulant faire ressortir un rapport entre eux découlant de leur choix comme sujet de conscientisation. De l’autre côté, il y a la sélection du principe de responsabilité du philosophe allemand Hans Jonas paru en 1979. S’inscrivant dans le cadre du développement durable, le présent principe est à la fois individuel et universel dans son contenu.
Tour à tour, dans une trentaine de minutes les deux intervenants ont présenté l’essence de leur partition à jouer dans la séance. Le message du GIDD, qui passe par un appel à la responsabilité de chacun (élèves, enseignants, parents, et autres) sur des conséquences sociales, environnementales et économiques de leur comportement sur l’ensemble de la planète terre, a atteint le public, jusqu’à les rappeler et/ou les apprendre que le sentiment de responsabilité existe en chacun de nous.
La réaction de l’assistance fait preuve d’une écoute attentive. Cela apparait dans la partie réservée aux interrogations et/ou suggestions. Questionnant un aspect important de la conférence, un membre de l’auditoire veut que le GIDD étincelle son choix de combinaison des concepts « éducation et développement durable ». En réponse à cette préoccupation, l’éducation est identifiée comme un instrument capital permettant aux acteurs engagés pour un autre monde de partager, de vulgariser les connaissances et pratiques servant à une construction collective d’un monde meilleur.
L’expérience dans le Sud’Est s’est poursuivie au cœur de La Vallée de Jacmel. La première apparence n’a pas été trompeuse. L’impression que cette commune porte les traces d’une végétation en santé a été vérifiée. Dans l’urbain comme dans le rural, l’économie, l’environnement et le social ont déjà connu une harmonisation considérable à l’équilibre. À cet effort, pour le GIDD, il n’est que de l’instruire sous forme de partage à la génération d’aujourd’hui afin qu’il soit un héritage à laisser pour les générations de demain.
Abram BELIZAIRE
Responsable de Coordination du GIDD