Des tonnes d’ordures rejetées par le monde entier se sont accumulées dans le gyre central du Pacifique nord. Brassés par les courants, les déchets plastiques se décomposent en particules microscopiques et forment une vase chimique.
Les particules « sont absorbées, par exemple, par les méduses, qui s’avèrent être le mets favori de poissons plus gros, et après, on remonte la chaîne alimentaire jusqu’au thon » et à d’autres créatures marines de taille plus importante, explique Allen Clark, du East-West Center de Hawaï. « Toutes ces matières se concentrent dans les tissus graisseux des poissons. »
Certains composants du plastique sont des facteurs connus du cancer. Ils représentent donc un danger pour les animaux marins et pour le haut de la chaîne alimentaire : l’homme.
Contrairement aux montagnes d’ordures visibles sur terre, les déchets dans l’océan sont difficiles à quantifier et à localiser, une fois désintégrés. Des scientifiques américains s’efforcent actuellement de mieux comprendre comment ces eaux polluées se déplacent d’un point à l’autre du Pacifique, et verticalement, entre les diverses couches d’eau.
La pollution marine est une question urgente et sur laquelle se concentreront les participants à la conférence Our Ocean, organisée par le secrétaire d’État John Kerry les 15 et 16 septembre à Washington.
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