Ce dossier fait le point sur les impacts connus du changement climatique et les moyens d’actions, d’une part pour freiner les émissions de gaz à effet de serre, et d’autre part pour adapter l’agriculture et la sylviculture.
La température moyenne de la surface de la Terre a augmenté de 0,8°C entre 1860 et 2000. Chacune des trois dernières décennies a été la plus chaude que l’on connaisse depuis que l’on dispose de données climatologiques fiables. L’année 2014 a été la plus chaude jamais enregistrée au plan mondial.
Des facteurs naturels, liés aux variations de l’énergie solaire, aux éruptions volcaniques, etc. interviennent dans la modification du climat. Cependant, la communauté scientifique internationale conclut : « Il est extrêmement probable que les activités humaines soient la principale cause du réchauffement depuis le milieu du 20e siècle », [GIEC, 2013]
Plusieurs tendances, effets présumés de ce réchauffement, ont été observées sur les milieux naturels et cultivés, par exemple, l’avancée de la floraison chez certaines espèces ou une croissance augmentée chez certains végétaux. Mais le changement climatique est aussi porteur d’effets négatifs : extension des ravageurs et pathogènes, augmentation des évènements climatiques extrêmes, tempêtes et sécheresses, ces dernières pouvant causer des dépérissements des forêts et favoriser des départs d’incendies.
Face à ce constat, scientifiques et politiques se mobilisent pour une agriculture « climatointelligente », un nouveau concept qui inclut une adaptation de l’agriculture mais aussi des modèles alimentaires pour diminuer l’émission des gaz à effet de serre.
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