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Solutions durables pour améliorer les livraisons de marchandises en ville


Pollutec 2004 - Jeudi 2 décembre 2004

Logistique urbaine : quelles solutions durables pour améliorer les livraisons de marchandises en ville ?
Un partenariat Chambre de commerce et d'industrie de Lyon, Grand Lyon et ADERLY.

Les transports de marchandises par la route se développent avec comme unique contrainte la dimension des axes routiers et le coût du carburant. La maîtrise des flux de marchandises relève de problématiques complexes et son aboutissement dans les zones urbaines rend encore plus évident la nécessité d'en débattre et de prendre des décisions éclairées par la conscience du développement durable.

Le transport des marchandises est indispensable à la vie économique et sociale des villes. Il occupe cependant une place importante sur le domaine public de voirie, participe à la congestion de la circulation automobile et génère des effets négatifs sur l’environnement (émissions de polluants, de gaz à effet de serre, de nuisances sonores, …). Dans le même temps, les transporteurs se heurtent à des difficultés dans l’exercice de leur profession, difficultés qui ont des répercutions négatives sur la rentabilité des services offerts et sur les conditions sociales et sécuritaire de leur réalisation. La question des livraisons de marchandises entre pleinement dans le champ du développement durables des centres urbains

Or, la maîtrise des flux de marchandises en ville relève de problématiques complexes. D’une part, les pratiques logistiques et les exigences des consommateurs génèrent des trafics croissants en ville. D’autre part, les aspirations des populations citadines à vivre dans un espace public apaisé - où la place de l’automobile se réduit- tendent à diminuer l’acceptabilité des nuisances dues au transport des marchandises.

Néanmoins, la livraison de marchandises en ville fait l'objet d'expérimentation très innovantes. Leur réussite repose sur la prise en compte des besoins de tous les acteurs : entreprises et commerces, transporteurs et logisticiens, constructeurs de matériel roulant ... sans oublier les citadins et les collectivités locales.

En Europe, les projets de "centres de distribution urbaine" (ou City Logistik) qui introduisent un nouveau type de service urbain, les zones environnementales, la restriction de l'accès aux centres villes, les péages urbains … témoignent d'un intérêt pour la recherche d'une solution cohérente avec les enjeux et intérêts des différents acteurs de la ville.

En France, l'obligation introduite par la Loi sur l'Air de 1996 d'intégrer un volet marchandises dans les plans de déplacements urbains, le programme national "Transport de marchandises en ville", en lien avec le PREDIT, des expériences menées dans les grandes villes françaises de mise en place de centres de distribution, l'utilisation des TIC pour surveiller et gérer les flux, l'aménagement d'aires de livraison, … sont autant de projets de réponses à un même problème.

Dans notre région, la prise en compte par la Communauté Urbaine de Lyon des objectifs de développement durable, au travers des Agenda 21, la position "carrefour" de la ville de Lyon, l'augmentation de l'activité logistique, la réflexion menée pour l'élaboration du PDU, le développement du tourisme urbain et le classement de la ville de Lyon au patrimoine mondial de l'Unesco, la requalification de certaines zones urbaines, le maintien des activités économiques en centre ville sont autant d'intérêts contradictoires à servir pour rendre la ville attractive.

Les acteurs économiques de la région lyonnaise : Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon, Aderly, Communauté Urbaine de Lyon, se sont associés pour organiser dans le cadre du salon POLLUTEC 2004, une conférence sur ce thème,

jeudi 2 décembre : la logistique urbaine, quelles solutions durables pour améliorer les livraisons en ville ?

Cette conférence est organisée autour de quatre tables rondes, quatre axes d'introduction à la réflexion : la réglementation, l'espace public, les centres logistiques urbains, les véhicules, quatre expériences européennes.

Les participants aux tables rondes alimenteraient le débat avec la salle, ce qui permettrait à chaque acteur de s'exprimer et de montrer la difficulté à mener un projet commun répondant à des attentes quelquefois contradictoires :

- communes,
- constructeurs,
- entreprises et commerces
- logisticiens
- chargeurs
- transporteurs
- habitants
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