Aujourd’hui est un jour important pour notre futur sur la planète. Le Sommet pour le climat des Nations Unies réunit un nombre impressionnant de dirigeants mondiaux qui vont actualiser leurs engagements politiques et financiers pour faire face au défi du changement climatique.
C’est aussi un jour important pour réfléchir à de nouvelles voies pour la recherche, le rayonnement et la capacité de développement – trois dimensions du travail du CIFOR – pour aider à transformer ces engagements en actions sur le terrain.
En bref, qu’est-ce que le sommet nous demande de faire?
Une partie du programme du sommet est dédiée à huit «zones d’action»: l’agriculture, les villes, l’énergie, le financement, les forêts, l’industrie, la résilience et les transports. Pour chacune d’entre elles, de nombreux pays, organisations de la société civile et entreprises privées vont signer lors du sommet des déclarations qui indiquent dans quelle direction nous devrions agir.
J’aimerais proposer ici quelques idées sur les déclarations qui circulent pour l’agriculture et les forêts, et comment elles sont reliées, à la lumière de l’intérêt actuel qui est: la recherche de solutions bonnes et intégrées à travers des paysages. Notez que le CIFOR, en tant qu’organisme de recherche indépendant, n’a pas été directement impliqué dans la préparation de ces déclarations.
La Déclaration de New York sur les Forêts se concentre sur la déforestation ou «la perte naturelle des forêts». Sept des dix points répondent directement à cette question, ou indirectement en faisant référence à la réduction des émissions de gaz à effet de serre des forêts. Deux points soulignent que le besoin de restauration des forêts et un point pousse pour une meilleure gouvernance des forêts. Parmi les dix points, deux font référence à des objectifs de développement durable plus larges et à l’agenda de développement post-2015...
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