Un pas historique a été franchi, alors que les gouvernements mondiaux ont donné leur accord pour la création d'une plateforme intergouvernementale scientifique et politique en matière de biodiversité et de services écosystémiques (IPBES).
La plate-forme indépendante ressemblera, à bien des égards, au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) qui a aidé à déclencher la compréhension et l'action gouvernementale dans le monde entier sur la question du réchauffement climatique.
Le nouvel organe devra combler le fossé qui existe entre la richesse des connaissances scientifiques à ce sujet, la documentation concernant l'accélération de la dégradation du monde naturel - et l'action décisive des gouvernements pour inverser ces tendances néfastes.
Ses divers rôles consisteront notamment en la mise en place de relecture par les pairs des riches informations scientifiques sur la biodiversité et les services écosystémiques qui sortent des instituts de recherche à travers le monde, afin de fournir des rapports standard d'une qualité inestimable pour les gouvernements.
Ces rapports ne couvriront pas seulement l'état, le statut et les tendances de la biodiversité et des écosystèmes, mais donnera également un aperçu des options politiques de transformation et des réponses à apporter pour que des changements réels soient apportés à ce sujet.
Une IPBES permettra d'atteindre cet objectif prioritaire, en donnant un sens et une certaine cohérence à la profusion de rapports et d'évaluations effectuées par les différents organismes des Nations Unies, les centres de recherche, les universités et autres groupes ayant trait à la biodiversité et aux services écosystémiques.
Communiqué du PNUE (694 hits)