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OGM : de nombreux incidents de dissémination involontaire constatées ces dernières années


La conférence finale de Co-Extra clôt un programme de recherche européen de 4 années sur la coexistence des filières OGM et non OGM ainsi que sur la traçabilité des OGM dans l’alimentation animale et humaine. Deux jours de conférences scientifiques et un débat public au palais du Luxembourg proposeront un éclairage sur la question de la coexistence des filières OGM et non-OGM, traitée sous différents angles : scientifique, juridique, économique et sociologique.
 

Offrir aux agriculteurs et aux consommateurs la possibilité de choisir entre produits «génétiquement modifiés» ou non, est un objectif retenu par l’Union européenne et de nombreux Etats membres. Pour permettre ce choix, la coexistence doit être organisée tout au long de la filière. C’est dans cette perspective que les chercheurs de CoExtra ont travaillé, afin de pouvoir fournir les bases techniques, économiques, scientifiques et juridiques permettant d’éclairer les décisions publiques et de renseigner utilement une vaste gamme de parties prenantes : agriculteurs, importateurs, transporteurs, producteurs d'alimentation animale ou humaine, détaillants, consommateurs, laboratoires d’analyses, opérateurs de contrôles.

Les principaux résultats de CoExtra portent sur :
- la coexistence aux champs : bioconfinement, flux de pollen et présence fortuite d’OGM dans les semences,
- la coexistence dans les filières : gestion par les opérateurs, traçabilité analytique et documentaire,
- les aspects juridiques,
- les aspects sociaux : attitude et besoin d’information des parties prenantes.

Une partie importante du travail de Co-Extra a consisté en l'intégration de ces résultats dans un outil facilement utilisable par les opérateurs : un système d’aide à la décision convivial, en cours de validation.

Avec 51 partenaires issus de 18 pays, d'Europe mais aussi de Russie, du Brésil et d'Argentine, Co-Extra est un projet intégré de presque 5 ans, d’un budget de 22 millions d’euros, financé à hauteur de 13,5 millions d’euros par le sixième programme cadre de l'Union européenne, dans la priorité "qualité et sûreté alimentaires".
 

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