Dans le cadre du Festival international du livre italien, l’écrivain Armand Claude Abanda a solennellement reçu une distinction honorifique (la médaille) de la plus haute autorité italienne, en l’occurrence le président de la République, Sergio Mattarella, le 02 juillet 2023 à Montefiascone (commune italienne).
Devant un impressionnant parterre d’écrivains de renom et des populations italiennes, il a été auréolé pour son livre qui pose des problèmes socioculturels transfrontaliers.
‘’Instituto poligrafico e Zecca della Stato, Coniazione medaglie, Presidenza della Repubblica, Certificato di garanzia’’ est le message accompagnateur de cette médaille qui, manifestement, consacre la reconnaissance à l’international du mérite et de la pertinence du roman ‘’Fils de Prélat’’, désormais traduit en langue italienne par le Dr Assadio Assadio : ‘’ ‘’Figlio del Prete’’. Ce livre qui traite des sujets dont l’intérêt mondial n’est plus à démontrer. Notamment, la paternité des ministres du culte, le phénomène de la délinquance juvénile conséquence du chômage ainsi que des enfants nés hors mariage et qui grandissent dans l’absence totale de la chaleur et l’éducation paternelles.
Avant de recevoir cette distinction, l’auteur a d’abord, et de manière magistrale, immergé l’assistance par une présentation bien argumentée de son œuvre littéraire atemporelle.
Naturellement, l’écrivain camerounais, par ailleurs Représentant-résident de l’Institut africain d’informatique (IAI) du Cameroun, a laissé parler son cœur. «C’est un grand honneur pour moi et pour le Cameroun. Je suis très heureux de recevoir cette médaille du président de la République d’Italie grâce à ‘’Fils de Prélat’’. Un livre qui parle à tous les peuples du monde entier. Cette médaille est une véritable consécration pour moi. Je suis également heureux d’être aujourd’hui le porte flambeau d’une culture africaine qui voudrait que l’Occident lui donne le respect et que ce respect soit partagé. Car, en réalité, la culture doit se partager entre les peuples, et consolider l’amour et la fraternité entre ceux-ci», a-t-il magnifié.
Non sans préciser la pertinence des problématiques soulevées dans son ouvrage de 251 pages : «Ce livre a été écrit depuis la classe de terminale. Il parle aux peuples africains et occidentaux. On se rend ainsi compte que les problèmes que pose ce roman sont rencontrés partout dans le monde», dira-t-il. Et de reconnaître que ‘’Fils de Prélat’’ est «un instrument pédagogique capable d’aider à éduquer la jeunesse africaine et occidentale et de permettre aux occidentaux de mieux connaître la culture africaine». Un véritable chef-d’œuvre qui vole de succès à succès.