Bien qu’une certaine conscience écologique se soit développée en vacances, louer une voiture reste un choix apprécié, notamment pour visiter des endroits inaccessibles. Plus récemment, c'est le contexte de la pandémie qui attire les Français à utiliser la voiture pour partir en vacances. Néanmoins, son impact environnemental reste un problème car elle reste un transport polluant, que ce soit en vacances ou dans la vie quotidienne. Pour autant, les entreprises s’adaptent aux enjeux environnementaux comme les compagnies aériennes et proposent des services en adéquation avec le développement durable.
La liberté de voyager
De façon générale, la voiture de location est toujours prisée par les vacanciers, que ce soit en France ou à l’étranger. Grâce au permis international, conduire dans un pays étranger est devenu accessible. En plus, la forte concurrence de ce secteur permet aux clients de trouver des prix abordables.
Plus important, la voiture en vacances apporte une grande liberté de mouvements aux voyageurs contrairement aux transports en commun où les horaires peuvent être contraignants. Ainsi, les roadtrips en vans aménagés sont de plus en plus populaires, notamment pour les longs séjours. Dans certains pays, le manque d’infrastructures oblige les voyageurs à louer une voiture afin de découvrir pleinement le territoire. C’est le cas des îles comme l’Islande, la Réunion ou l’Australie où les routes sont davantage développées que le réseau ferroviaire. Pour cet été, la voiture semble la meilleure solution face à la circulation du virus. Elle encourage l'utilisation de la voiture, car elle permet de respecter la sécurité sanitaire, en gardant une distanciation sociale.
La voiture de location, incompatible avec le tourisme responsable ?
L’aspect polluant de la voiture reste la grande problématique. Ce moyen de transport est à l’origine d’une pollution de l’air importante et de nuisances sonores. Selon les chiffres de l'UE, la voiture personnelle représente près de 60 % des émissions dues au transport routier sur le continent.
Mais le secteur de location de voitures n’échappe pas à la transition écologique et à la mise en place de politiques environnementales. En décembre 2019, l’adoption de la loi d’orientation des mobilités (LOM) permet de restructurer l’utilisation des transports sur tout le territoire. Directement concernées, les entreprises devront notamment renouveler leur parc automobile à hauteur de 20 % de voitures à faibles émissions, d’ici 2022. Pour autant, les entreprises françaises et étrangères avaient déjà amorcé un changement en instaurant des initiatives en faveur de l’environnement. Les voitures électriques et hybrides sont de plus en plus proposées à la location. Comme les compagnies aériennes, certains loueurs mettent en place une compensation carbone dans le prix de la location, comme Europcar. Dans le même principe que la compensation carbone, un comportement responsable aide à réduire l'impact d'un voyage. Utiliser la voiture pour les déplacements nécessaires est l'attitude à adopter.
Malgré tous ces changements, la voiture reste, de fait, un moyen plus polluant comparativement aux transports en commun. Qu'elles soient contraintes ou initiées par les entreprises de location, les lois et les initiatives pour transformer le secteur vont logiquement se poursuivre dans les années à venir et dans le sens d'un service de voiture plus écologique.