A l’occasion de la Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement, qui est célébrée chaque année le 10 novembre, la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, appelle à mettre les connaissances scientifiques à la disposition de tous.
« Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 repose sur un engagement, celui de faire en sorte que personne ne soit laissé de côté. Aujourd’hui comme hier, le contrôle du savoir conduit à l’inégalité, à l’exclusion et au conflit social », écrit Mme Azoulay dans un message. « Alors que notre planète se trouve face à un nombre croissant de défis, dont le changement climatique, la perte de biodiversité et les catastrophes naturelles, le développement des connaissances scientifiques importe plus que jamais ».
Pour pouvoir relever ces défis, il faut, selon elle, investir davantage dans la science, la recherche et la technologie, en particulier dans la perspective de faire germer de nouvelles idées novatrices.
La Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement est consacrée cette année au thème de la « Science ouverte – ne laisser personne de côté ».
« La Science ouverte vise à mettre l’information, les connaissances et les données scientifiques à la disposition de tous. En accroissant l’accès à l’information, elle vise à donner à tous les scientifiques, innovateurs, ingénieurs, entrepreneurs et citoyens la possibilité d’observer, d’apporter et de créer du savoir dans les domaines des sciences, de la technologie et de l’innovation », souligne la cheffe de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Selon Mme Azoulay, non seulement cette approche renforce la transparence et la responsabilité, mais elle aide à donner des chances égales à tous, en encourageant la participation à la culture scientifique.
« L’UNESCO est prête à prendre la tête de ce dialogue mondial en vue de s’assurer que la Science ouverte concrétise tout son potentiel. Au niveau international, la Science ouverte peut contribuer à combler les fractures scientifique et technologique ainsi que les écarts dans le domaine de l’innovation, en garantissant que les progrès scientifiques et technologiques bénéficient à tous et ne laissent personne de côté », conclut-elle.
Source : Communiqué de presse ONU du 11/11/19
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