En 2011, les sols ont stocké presque 40 % des émissions de CO2 liées aux activités humaines (combustion du carbone fossile et changements d'utilisation des sols en particulier). Un record.
Une étude internationale publiée dans Nature, à laquelle a participé le Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (CEA/CNRS/UVSQ), montre que cette forte captation est principalement due à un accroissement de la masse végétale dans des zones semi-arides en Australie. Cet accroissement est causé par les pluies associées au phénomène La Niña, qui se caractérise par un renforcement des vents de type alizés sur le Pacifique équatorial entrainant un apport d'humidité sur l'Australie.
Des phénomènes annuels de type La Niña ajoutés à une tendance à plus long terme au verdissement de ces zones semi-arides sur ces 30 dernières années, modifient de façon significative le cycle du carbone.
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