Alors que l’éclairage public représente 8 % de la consommation d’électricité dans le monde, des étudiants britanniques ont trouvé le moyen d’introduire de l’ADN de luciole dans les arbres pour qu’ils éclairent la nuit. Beau, poétique et durable.
En 2010, une équipe d’étudiants de l’université de Cambridge, au Royaume-Uni, réussit une expérience importante. Ces futurs ingénieurs en génétique parviennent à introduire un gène issu de la luciole ou d’une bactérie sous-marine, capable de reproduire de la lumière, dans le génome d’une cellule. Avec ce procédé, appliqué aux végétaux, les arbres seront éclairés de façon naturelle, grâce à l’ADN des petites bestioles fluorescentes.
Selon les scientifiques en herbe, un arbre ne consommerait ainsi que 0,02 % de l’énergie qu’il absorbe via la photosynthèse pour éclairer une rue. L’expérience réalisée sur les arbres pourrait très bien être appliquée à n’importe quelle autre plante, la fougère ou le lierre par exemple.
Cette découverte inspire d’autres scientifiques. C’est ainsi que l’Américain Kyle Taylor a développé un projet appelé « Glowing Plant » en 2013, à San Francisco, exactement selon le même procédé. S’il parvient à recueillir assez de fonds pour avancer dans sa recherche, on pourrait bientôt voir des palmiers éclairer les Champs-Élysées, et pourquoi pas utiliser des cactus comme lampes de chevet. Reste à savoir ce que les plantes en pensent !
Source : Construction21.eu France
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