Certains polluants alimentaires sont soupçonnés d'être impliqués
dans la survenue de troubles métaboliques ou de les aggraver notamment
lorsqu'ils sont ingérés dans une alimentation riche en gras. Pour mieux
comprendre leurs effets, des chercheurs de l'Inserm (U1060 " Laboratoire
de recherche en cardiovasculaire, métabolisme, diabétologie et
nutrition " Inserm/Inra/Université Lyon 1) ont introduit un cocktail de
polluants mélangeant de très faibles doses de dioxine, PCB, Bisphénol A
et phtalates dans l'alimentation de souris rendues obèses par une
alimentation riche en gras. Les résultats montrent que des perturbations
métaboliques surviennent chez ces souris et qu'elles diffèrent selon le
sexe de l'animal. Les femelles semblent plus touchées et présentent une
aggravation de l'intolérance au glucose associée à l'obésité ainsi
qu'une altération de la voie oestrogénique.