L'institut d'excellence P.I.V.E.R.T., installé à Compiègne, sur le
parc technologique des Rives de l'Oise, sera spécialisé dans la chimie
du végétal, dans les technologies et l'économie des bioraffineries de
troisième génération et dans le domaine de la biomasse oléagineuse et
forestière. Ce premier centre européen visant à transformer la biomasse
oléagineuse en produits chimiques renouvelables, destine son activité à
de multiples applications : alimentation, santé, cosmétique, matériaux
de construction, etc. Parmi ses axes de recherche, figurent le
traitement thermique de la biomasse, la chimie catalytique et la
biotechnologie industrielle dite " biotechnologie blanche ".
Bâti sur un concept d'écologie industrielle -les sous-produits de
certaines activités serviront de matières premières à d'autres
activités-, l'IEED P.I.V.E.R.T. est un projet interdisciplinaire
touchant à de nombreux domaines de recherche permettant des avancées sur
le champ de l'écologie industrielle, le développement d'une offre de
formation totalement adaptée à ce secteur économique d'avenir et, via
ses partenaires industriels, la création de 5000 emplois a terme.
Il repose sur un montage et un fonctionnement financier original,
porté par des centres techniques et de recherche, des universités -comme
l'Université%u0301 Technologique de Compiègne et celle de Troyes-, le pôle
IAR (Industries Agro-Ressources), des industriels et des acteurs privés,
notamment Sofiprotéol. Financé dans le cadre des " Investissements
d'avenir " à hauteur de 64,25 millions d'euros sur dix ans, il
bénéficiera également du soutien des collectivités locales, en
particulier la Région Picardie et l'agglomération de la région de
Compiègne.
Le projet sera géré%u0301 par la SAS P.I.V.E.R.T., dont les actionnaires
sont Sofiprotéol, Rhodia, Maguin, PCAS, SNC Lavallin, le Pôle IAR,
l'UTC, l'Université%u0301 de Picardie-Jules Vernes, l'Université%u0301 de
technologie de Troyes et le CNRS.
P.I.V.E.R.T. a récemment fait l'objet d'une décision positive de la
Commission quant à la légalité des aides publiques apportées. Le projet
est suivi par l'Agence Nationale de la Recherche, opérateur des IA pour
le Commissariat général à l'Investissement.