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Plan santé-environnement : les premières données


La commission d'orientation du plan national Santé-Environnement a présenté, le 12 février, un diagnostic sur la santé environnementale en France. Installée le 17 septembre 2003 par les ministres chargés du Travail, de l’Écologie et du Développement durable, et de la Santé (voir LG n° 148), la commission propose des priorités d’actions en appui d’une politique de sécurité sanitaire de l’environnement.

La commission d’orientation aborde dans son rapport l’ensemble des relations entre la santé de la population et les caractéristiques de son environnement. L’approche par lieu de vie a été privilégiée. L’environnement général (air, sols, déchets, eau, alimentation, proximité d’installations potentiellement polluantes), l’habitat et le milieu professionnel ont ainsi été successivement examinés. Quelques problématiques spécifiques ont été abordées, comme la prévention des décès dûs à des infections ou à des intoxications aiguës, à des conditions climatiques extrêmes et aux effets de la pollution atmosphérique urbaine, ou encore la prévention des risques liés aux expositions environnementales. À partir de cet état des lieux, la commission propose un diagnostic fondé sur quatre critères :

- importance sanitaire des dommages ;

- exposition de la population ;

- actions de prévention ;

- besoin de connaissances.

Quatorze priorités ont été ordonnées autour de trois axes principaux : les actions de prévention, l’amélioration de la connaissance et le développement d’une culture de santé environnementale.

Les axes de prévention

Le rapport recommande huit sortes de préventions liées aux thématiques prioritaires, concernant les cancers, les risques neurologiques, les allergies respiratoires, ou les risques liés au bruit ou à l’exposition environnementale.

Ce rapport servira de base pour l’élaboration du plan national Santé-Environnement (PNSE), qui pourrait être présenté en juin 2004, au cours de la 4e conférence ministérielle sur la santé et l’environnement organisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à Budapest. Le Premier ministre a demandé que le "plan français se situe au plus haut niveau de ce qui existe déjà au plan international".
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