«Établir une compréhension commune de l'outil d'enquête de base, des exigences et des protocoles de collecte de données; assurer une expérience pratique des processus d'enquête, points d'apprentissage par le biais des démonstrations pratiques; comprendre le niveau de contrôle de la qualité et de la coordination superviseur-enquêteur; identifier les meilleurs agents-enquêteurs pour la réalisation d’une enquête de base au Cameroun; former des jeunes chercheurs de l'IRAD (Institut de recherche agricole pour le développement) sur le processus de collecte de données quantitatives et qualitatives».
Voilà, les objectifs visés par l’atelier de formation de 35 jeunes chercheurs co-organisé par l’IRAD et l’Institut américain pour la recherche (AIR), du 12 au 15 et du 18 au 20 juin 2019 à Yaoundé (capitale du Cameroun).
C’est dans le cadre du Programme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire, secteur privé (GAFSP)/Évaluation de l’impact des projets de la Société financière internationale (SFI) au Cameroun.
Les travaux de l’atelier ont solennellement été lancés, le 12 juin 2019, par le Directeur général adjoint (DGA) de l’IRAD, Dr Francis Emmanuel Ngomè, représentant personnel du Directeur général, le Dr Noé Woïn. En présence des principaux animateurs dudit séminaire, à savoir les docteurs Precillia Tata Ngomè (chercheuse à l’IRAD et coordonnatrice au Cameroun du présent projet) et Mitchell P. Morey (expert de l’AIR).
D’après les organisateurs, les activités portent, entre autres, sur : l’objectif de l'enquête et de la formation, l’introduction aux objectifs et au programme de l'atelier, l’introduction et la compréhension des outils qualitatifs d’enquête, l’introduction et la compréhension des outils quantitatifs d’enquête, la distinction entre les méthodes de recherche qualitative et quantitative, la démonstration du jeu d'outils en groupe; les instructions pré-tests, la vérification des modalités pratiques sur le terrain et le partage des responsabilités, le départ pour un village environnant pour la pratique du pré-test, la formation des chercheurs à l’enquête qualitative Rothbard, etc.
Au cours de la cérémonie de lancement des travaux, le Dr Ngomè a signifié les opportunités que présente cette formation de renforcement de capacités pour les jeunes chercheurs bénéficiaires de l’Institut de Nkolbisson. Non sans évoquer les attentes des pouvoirs publics camerounais qui ne ménagent aucun effort dans la mise en valeur des chaînes de valeurs agricoles.
Et M. Morey de renchérir : «Cette formation a pour but d’améliorer la formation des jeunes chercheurs Camerounais et préparer une dizaine pour une étude relative au PIDMA (Projet d'investissement et de développement des marchés agricoles)».
Pour mémoire, l’AIR est une organisation américaine de recherche, d’évaluation et d’assistance technique en sciences sociales du comportement. Et l’IRAD, le bras séculier du gouvernement camerounais, a pour mission de conduire les activités de recherche axées sur la promotion du développement agricole dans les domaines des productions végétale, animale, halieutique, forestière et de l’environnement.
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