Du 2 au 4 février 2016, la deuxième édition des Journées REFMAR réunira environ 150 experts scientifiques et chercheurs français et francophones au Siège de l’UNESCO afin d’aborder la science, les observations et les applications relatives au niveau de la mer.
Les Journées REFMAR sont l’occasion pour les spécialistes, les responsables de réseaux et les utilisateurs de données de discuter et de partager leurs expériences en matière d’observations du niveau de la mer, ces dernières venant appuyer la science, la gestion des côtes et la prise de décision.
Chaque journée portera sur un thème différent. Le 2 février sera consacré à « l’observation du niveau marin au profit de la recherche » ; le 3 février aux « surcotes marines » ; et le 4 février à « l’évolution du niveau de la mer ». Les deux dernières journées s’achèveront par une table ronde animée par Anne-Cécile Bras, journaliste environnement à RFI.
Le rôle essentiel de la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO dans l’observation et l’échange de données sera souligné à travers les interventions de Vladimir Ryabinin, Secrétaire exécutif, le 2 février lors de l’ouverture, et Thorkild Aarup, Secrétaire technique du Système mondial d’observation du niveau de la mer (GLOSS), l’après-midi du 4 février. Les programmes internationaux de la COI dans les domaines de l’observation de l’océan et d’alerte précoce aux tsunamis, ainsi que leurs contributions aux sciences et aux évaluations de l’océan, seront abordés.
Des scientifiques et utilisateurs de quelques 20 pays francophones, dont 11 africains, prendront également la parole.
Suite à la Conférence de Paris de 2015 sur le climat et la toute première mention de l’océan dans le préambule de l’accord, les Journées REFMAR permettront de préserver l’élan autour de ce sujet grâce à une labellisation COP21, en plus de leurs contributions à d’autres initiatives de la COP21 telles que le CREWS (Climate Risk and Early Warning Systems). Celle-ci a pour objectif d’augmenter de façon significative les capacités des systèmes d’alerte précoce multirisque de plus de 50 des pays les moins développés et petits Etats insulaires en développement d’ici 2020.
Ce colloque de trois jours est co-organisé par le SHOM, Service hydrographique et océanographique de la Marine ; la COI ; le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) ; et le ministère de l’Ecologie. Le SHOM est membre de la Plateforme Océan et Climat, lancée en juin 2014 au Siège de l’UNESCO et dont la COI est cofondatrice. Cette plateforme vise à placer l’océan au premier plan des discussions sur le climat en sensibilisant le public à l’importance de l’océan dans la machine climatique planétaire.
Communiqué de l'UNESCO (725 hits)