Pour la première fois, une nouvelle étude a établi un lien entre la quantité de viande sauvage disponible et la malnutrition humaine. Elle appelle à mieux équilibrer les objectifs de préservation et ceux de développement dans la gestion de la viande de brousse.
Une augmentation rapide de la chasse aux animaux sauvages a soulevé des préoccupations sur les « forêts vides » – un scénario hypothétique où les forêts seraient vidées des grandes espèces de mammifères – suivies des « estomacs vides » des communautés qui dépendent de la viande de brousse pour se nourrir.
Cependant, de nouvelles recherches constatent que les choses ne sont pas toujours aussi simples.
« Nous avons trouvé la preuve que certaines zones de la région d’Afrique centrale semblent avoir trouvé un bon équilibre entre la quantité de viande sauvage comestible disponible et l’alimentation », selon John E. Fa, auteur principal de l’étude, professeur invité au Collège impérial de Londres et associé de recherche chevronné au Centre de recherche forestière internationale (CIFOR). L’étude a également donné lieu à une collaboration avec des spécialistes en modélisation spatiale de l’Université de Malaga en Espagne.
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Source : CIFOR
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