Sur un CET de classe II, le biogaz provenant de la méthanisation des déchets est récupéré
par un réseau de captage afin d'assurer la canalisation des émissions et leur valorisation
énergétique. Cependant, une certaine quantité de biogaz n'est pas captée par le réseau et
constitue une émission fugitive de biogaz à la surface du massif de déchet.
Ces pertes surfaciques de biogaz peuvent avoir plusieurs conséquences parmi lesquelles :
- l'émission à l'atmosphère de molécules malodorantes présentes en faible
concentration dans le biogaz (soufrés, mercaptans et hydrocarbures aromatiques
monocycliques) et pouvant occasionner une nuisance pour le voisinage du site,
- l'émission à l'atmosphère de méthane et dioxyde de carbone (composés majoritaires
du biogaz) qui a un effet négatif sur la sobriété carbone du CET,
- la perte d'une quantité significative de biogaz (non valorisée d'un point de vue
énergétique) entraînant une diminution de l'efficacité énergétique du site.
L'objectif de cette étude réalisée en collaboration entre l'entreprise Séché consiste ainsi à
évaluer les pertes surfaciques de biogaz sur un CET de classe II par une approche de
modélisation de la dispersion diffuse du CH4 émis en surface, associées à des mesures
moyennes de prélèvement continu des concentrations. Les résultats obtenus seront corrélés
aux données météorologiques disponibles et aux conditions d'exploitation du site retenu. Le
choix de ce site devra permettre un accès base de données météorologique les plus précis
possible et à une topographie permettant l'utilisation de modèles conventionnels.
Adresse email à laquelle le candidat doit répondre : laurence.le-coq -at- emn.fr