Selon des scientifiques, les émissions de gaz carbonique dans l'atmosphère dues à l'activité humaine entraînent des changements déjà mesurables de la température à la surface de la Terre, de la pluviométrie et du niveau des mers, et cette tendance va se poursuivre dans les années à venir.
Mme Susan Solomon, du Laboratoire de la recherche scientifique planétaire qui s'insère dans la NOAA (Administration nationale des études océaniques et atmosphériques) à Boulder dans le Colorado, a dirigé cette étude, publiée le 26 janvier dans le rapport de l'Académie nationale des sciences.
Cette étude « nous a convaincus que les choix actuels concernant les émissions de gaz carbonique auront des répercussions qui modifieront notre planète de manière irréversible », a déclaré Susan Solomon le 26 janvier. « Nous savons depuis longtemps qu'une partie du gaz carbonique produit par l'activité humaine reste dans l'atmosphère pendant des milliers d'années. Mais cette étude récente renforce nos connaissances sur les conséquences du changement climatique. »
Une analyse préliminaire de la NOAA, effectuée par le Centre national des données climatiques basé à Asheville en Caroline du Nord et publiée le 14 janvier, indique que 2008 arrive à égalité avec 2001 comme la 8e année la plus chaude jamais enregistrée sur terre, d'après les données moyennes des températures mondiales enregistrées pendant l'année 2008 à la surface de la terre et des océans.
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